Le vieux peintre chez lequel j’étais logé ne sortait jamais de son atelier que pour aller le dimanche à la messe avec sa femme et sa fille, jeune personne de seize ans aussi laborieuse que lui.
Il la conduisait au Luxembourg, dans l’allée la moins fréquentée, et tous les dimanches à la messe, toujours à Saint-Jacques-du-Haut-Pas, parce que c’était fort loin.
La Terreur de Robespierre nous ruina, mais, à huit ans que j’avais alors, je servais déjà des messes en chambre, et l’on me nourrissait le jour de la messe.