Assise au dernier rang, Keiko Yamasugi, neuroscientifique faisant autorité dans le monde entier, couvait son époux monté sur l’estrade d’un regard plein de tendresse.
Pourtant, Coupeau, en la quittant devant l’atelier de madame Fauconnier, put garder un instant dans la sienne sa main qu’elle lui abandonnait en toute amitié.
Mathilde, ce jour-là, était tendre sans affectation, comme une pauvre fille habitant un cinquième étage ; mais elle ne put obtenir de lui des paroles plus simples.
Elle ne manquait point, il est vrai, de lui prodiguer toutes sortes d’attentions, depuis les recherches de table jusqu’aux coquetteries du costume et aux langueurs du regard.
C’était sous la tonnelle, sur ce même banc de bâtons pourris où autrefois Léon la regardait si amoureusement, durant les soirs d’été. Elle ne pensait guère à lui maintenant.
Et, les souvenirs tendres se mêlant aux pensées noires dans sa cervelle obscurcie par les vapeurs de la bombance, il eut bien envie un moment d’aller faire un tour du côté de l’église.