Deux scientifiques écossais annoncent publiquement qu’ils ont réussi, le 5 juillet 1996, à donner naissance au premier mammifère cloné à partir d’un animal adulte.
S'il était autorisé, rien ne garantirait que des savants ne perfectionneraient pas cette technologie au point de pouvoir cloner des êtres humains relativement facilement.
Le clonage humain encouragerait l'avènement d'un commerce des embryons humains clonés et des produits dérivés pour la recherche scientifique ou à des fins de recherche-développement industrielle.
Sa délégation est favorable aux amendements proposés par la Belgique, étant d'avis que l'on ne saurait rejeter purement et simplement l'idée de cloner des êtres humains.
Toutefois, le recours aux cellules souches embryonnaires clonées fait courir le risque élevé que l'on introduise dans l'organisme du patient des cellules provenant d'embryons porteurs d'anomalies.
Autoriser le clonage humain pour la recherche aboutirait à un résultat indésirable, à savoir perfectionner une technologie pouvant aussi être utilisée pour produire des bébés clonés.
Les avancées scientifiques qui ont rendu possible le clonage d'animaux ont accru la possibilité qu'à brève échéance, voire dans l'immédiat, le premier embryon cloné voie le jour.
Ceux qui voient dans la protection de la vie de l'embryon un impératif moral absolu, préféreraient que l'embryon cloné aboutisse à une naissance au lieu d'être détruit.
Il faut donc interdire la production d'embryons clonés à quelles que fins que ce soit, y compris thérapeutiques, si l'on veut faire obstacle au clonage reproductif unanimement condamné.
Par conséquent, même ceux qui ne sont pas d'avis que l'embryon humain cloné possède pleinement la dignité humaine devraient être opposés à toutes les formes de clonage d'embryon humains.
Si une telle expérience était menée à bonne fin, on obtiendrait un enfant cloné ayant un patrimoine génétique identique (ou quasi identique) à celui d'un autre individu ou embryon.
Rien ne garantit que si la communauté internationale tolère une forme ou une autre de clonage humain, un scientifique irresponsable n'utilisera pas les techniques thérapeutiques pour cloner des êtres humains.
La mort de la brebis Dolly, le premier mammifère cloné, a fourni un répit, au sens où il a soulevé des questions sur les effets du clonage sur les organismes clonés.
Dans tous les cas possibles, l'ADN de ces animaux est récupéré et analysé, et des scientifiques coréens promettent de cloner ces espèces disparues d'ici quelques années.
Les fausses images, les voix clonées faisant de fausses déclarations et les contre vérités produites par ces nouvelles technologies feront partie des éléments les plus dangereux pour les deux camps.
Cette résolution a pour but de préserver l'apparition, dans l'UE, d'un éventuel secteur de clonage d'animaux à des fins d'élevage et l'entrée des produits d'animaux clonés dans le marché européen.
M. Borg a indiqué, mercredi 18 décembre à Bruxelles, que les 28 pays de l'UE vont interdire le clonage dans l'élevage d'animaux et parallèlement toute importation des produits alimentaires obtenus à partir d'animaux clonés.