Le retraitement du combustible nucléaire irradié sépare le plutonium et l'uranium des produits de fission et d'autres éléments transuraniens de haute activité.
Jusqu'à présent, la contamination radioactive est venue principalement de ce qu'on appelle les "produits de fission", c'est-à-dire les cendres résultant de la combustion nucléaire.
Par exemple, la découverte de la fission nucléaire, qui a conduit à des inventions scientifiques révolutionnaires, a aussi conduit à la fabrication d'armes nucléaires.
Le plutonium produit dans les réacteurs nucléaires est séparé de l'uranium, des produits de fission et des autres actinides dans des usines de retraitement.
La bombe à fission dégage une énergie dévastatrice suivant une réaction nucléaire en chaîne incontrôlée issue de la fission de noyaux d'uranium ou de plutonium.
Les usines de retraitement dissolvent et traitent le combustible nucléaire usé pour séparer l'uranium et le plutonium des produits de fission par des procédés chimiques.
On obtient ainsi une solution de nitrate d'uranyle, une solution de nitrate de plutonium et un raffinat contenant des produits de fission et des actinides mineurs.
Pendant plusieurs années, les réacteurs à fission n'ont pas été embarqués et rien de particulier ne permet de prévoir qu'on y aura recours dans un proche avenir.
Selon cette approche, on ne vérifierait au titre du traité que les matières d'emploi direct non irradiées, c'est-à-dire le plutonium et l'uranium exempts de produits de fission.
La capacité de se diviser qu'ont les isotopes d'un élément donné accuse des différences marquées selon l'isotope (par exemple, l'U235 est bien plus susceptible de fission que l'U238).
Les extracteurs reçoivent à la fois la solution de combustible irradié provenant des dissolveurs et la solution organique qui sépare l'uranium, le plutonium et les produits de fission.
Plutôt que les caractéristiques isotopiques, de nombreux observateurs préfèrent définir les matières fissiles en fonction de leur rayonnement, c'est-à-dire la présence ou non de produits de fission radioactifs.
Tous les isotopes de l'uranium et de tous les éléments transuraniens se divisent lorsqu'ils sont frappés par un neutron, c'est-à-dire qu'ils sont dans une certaine mesure susceptibles de fission.
Suppression de la mention «des matières issues de la fission ou de la fusion nucléaires et des agents biologiques ou chimiques». Est-il judicieux de donner des exemples de munitions explosives?
La conception des sources d'énergie nucléaires pour usage dans l'espace s'est partagée entre les générateurs à radio-isotopes (par exemple les générateurs thermoélectriques à radio-isotopes) et les systèmes de réacteurs à fission.
Car les matériaux utilisés lors de la fission nucléaire sont radioactifs, c’est-à-dire qu’ils diffusent beaucoup d’énergie autour d’eux pendant très longtemps.
De puissants explosifs envoient une onde de choc vers un noyau métallique radioactif, le comprimant tellement qu'il atteint le seuil critique et déclenche une fission nucléaire en chaîne.
Et bien il s'agit d'éléments dont on peut déclencher la fission, c'est-à-dire qu'en gros on peut les fendre, on peut les couper en morceaux plus petits encore.
Quand un atome d'uranium ou de plutonium se brise en deux, il libère de l'énergie et aussi 2 ou 3 neutrons qui à leur tour peuvent provoquer la fission d'autres noyaux d'uranium ou de plutonium.
Durant la première phase, on utilise surtout, comme combustible, de l'uranium enrichi, le plus souvent de l'uranium-235. Dans le réacteur nucléaire, on provoque la fission des atomes d'uranium, qui produit une très grande chaleur.
On ne pouvait dire : « Cela je le comprends ; mais ceci est inacceptable » , il fallait sauter au cœur de cet inacceptable qui nous était offert, justement pour que nous fissions notre choix.
Mademoiselle, vous êtes constamment en contradiction avec moi, dit-il ; ne trouvez-vous pas que, dans l'intérêt de la cause, il vaudrait mieux que nous fissions plus ample connaissance ?