Sauf que le Canada dispose abondamment de réserves dites non conventionnelles, c’est-à-dire des gisements de pétrole situés dans les sables bitumineux.
Il faut savoir qu’aujourd’hui, le Canada détient les troisièmes réserves mondiales de pétrole, lourd et conventionnel confondus, soit 174 milliards de barils.
Et ces gisements de pétrole lourd sont situés dans des couches de roches ou de sables, d’où le terme sables bitumineux, et ils requièrent des technologies d’extraction complexes.
Par ces réserves trouvées, le Canada vient ainsi se placer après celles de l’Arabie Saoudite et du Venezuela. Et sur ces réserves disponibles, 97 % viennent des sables bitumineux.
Voyons maintenant les gisements de gaz. Aujourd’hui, le Canada détient les dixièmes réserves récupérables mondiales et il est le troisième producteur mondial de gaz naturel derrière les États-Unis et la Russie.
Mais là aussi, cette production de gaz naturel va connaître un déclin : les relais étant désormais assurés par les immenses réserves en gaz de schiste qui se trouvent au Canada.
A ce jour, plusieurs dizaines de milliers de familles chinoises bénéficient de ces afflux de gaz venant du Turkménistan, un pays dont les sous-sols représentent la 4ème réserve de gaz naturel du monde.
Le Canada est un pays riche en eau douce, en production de céréales, en minerais de toutes sortes, tant par les gisements que parce que Toronto est la place mondiale pour les échanges de titres miniers.