En effet, plusieurs pays en développement optent actuellement pour des politiques visant à substituer la dette intérieure à la dette publique extérieure.
M. Mero (République-Unie de Tanzanie) demande dans quelle mesure les pays sont tenus de traiter la dette intérieure différemment de la dette extérieure.
L'augmentation de la dette intérieure a été considérée comme un fait nouveau majeur devant particulièrement retenir l'attention, compte tenu des risques qu'elle présentait.
La dette intérieure a régulièrement augmenté au fil des 10 dernières années avec le développement des marchés financiers intérieurs dans les pays en développement.
En conséquence, la plupart des pays qualifient d'extérieure toute dette émise sur les marchés internationaux et d'intérieure toute dette émise sur le marché intérieur.
Les excédents budgétaires des pays du Conseil de coopération du Golfe ont atteint de nouveaux sommets et les montants de la dette intérieure ont diminué.
D'autres pays avaient une forte dette interne et externe, ce qui les rendait particulièrement vulnérables au durcissement des conditions internationales d'emprunt et aux attaques spéculatives.
Dans ce processus, les réserves et actifs nationaux ont été totalement perdus, et nous nous retrouvons avec un fardeau ingérable de dette nationale et extérieure.
Enfin, les pays en développement utilisent de plus en plus la dette intérieure pour financer les investissements dans le secteur public et le secteur privé.
La loi sur la dette intérieure a été, non sans difficultés, adoptée par le Parlement sous une version qui répond aux critères du Fonds monétaire international.
La pauvreté a augmenté, la monnaie pakistanaise a connu plusieurs dévaluations, les dettes extérieure et nationale se sont accrues, et le taux de croissance économique a baissé.