La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations.
Nombre d'entre eux sont bloquées à la frontière sans aucune sécurité et sont en proie à des risques d'exploitation sexuelle et de traite des êtres humains.
Le travail de son côté ne pouvant plus être laissé sans état d'âme à une population d'esclaves, de serfs ou de travailleurs exploités, s'est également démocratisé.
Ça concerne dans le détail près de 7300 personnes, exploitées principalement par des réseaux mafieux pour de la prostitution, de la mendicité ou des activités criminelles forcées.
Dans certaines formes néolibérales de management, la responsabilité prend ainsi une figure redoutable et constitue un des facteurs psychologiquement efficaces pour contrôler et exploiter un ensemble de personnes.
Comme le dit Guénola Ricardo, dans une société capitaliste, raciste et patriarcale, choisir le camp des opprimés, des exploités et des tyrannisés, c'est compter la police parmi ses ennemis.
Et il montrait les mineurs exploités, supportant à eux seuls les désastres des crises, réduits à ne plus manger, dès que les nécessités de la concurrence abaissaient le prix de revient.
Cueilleur puis cultivateur, exploitant puis exploiteur, il a mis la Terre en coupes réglées , l'a sommée de produire, produire sans cesse davantage, au besoin même jusqu'à ce que mort s'ensuive !
Quant au Pape François, nous dit dans la Croix un théologien Burkinabé il ne connait pas l'Afrique, mais il l'aime car il y voit le continent des pauvres, le continent exploité.
Plus de 33 pourcents des sites pour personnes déplacées sont dépourvus d'infrastructures de protection de base, ce qui expose les enfants et les femmes à des risques de violence, d'exploitation et d'abus.
On revient sur cette tentaculaire affaire de prédation sexuelle et sur le profil de Mohamed Al Fayed dans cet épisode de Côte Source avec Nicolas Jacquard, grand reporter au service police-justice du Parisien.