Le lendemain, les groupes rebelles tchadiens ont pris le contrôle de Goz Beida avant de se retirer dans les environs d'Abéché plusieurs heures plus tard.
Le 23 novembre, les forces de la Licorne, dont la présence à Abidjan avait été renforcée depuis la crise récente, s'étaient retirées de certaines positions clefs.
L'ouverture de ce nouveau front semblait avoir pris de court le Gouvernement libérien à la poursuite d'éléments des LURD qui se repliaient sur le couloir central.
Le Rwanda et l'Ouganda n'ont pas fourni d'explications au sujet des combats mais ont annoncé que leurs troupes se retireraient à une distance de 100 kilomètres de Kisangani.
Selon les représentants du Gouvernement, les sept villageois ont été tués lorsque les maoïstes en fuite ont lancé des engins explosifs et des grenades à main dans le village.
Les opérations aériennes continueront de représenter une capacité de mouvement supplémentaire, en particulier pour les besoins plus urgents, les opérations courantes de transport de voyageurs et les évacuations médicales depuis Mogadiscio.
Cette dernière fournit un soutien et délivre une habilitation en matière de sécurité, et prévoit des mesures d'évacuation pour les personnels des organismes des Nations Unies opérant dans sa zone d'opérations.
Les forces des Talibans ont continué à se retirer de diverses zones du nord et se sont concentrées dans la province de Koundouz, qui devait être leur dernier bastion dans le nord.
Le commandant des forces de la MINUL, le général de corps d'armée, Daniel Opande, s'est rendu sur les lieux et a convaincu les deux parties de se retirer sur leurs positions antérieures.
Le déploiement initial des officiers de liaison militaire a été suivi du désengagement des forces militaires des parties qui ont quitté la ligne d'affrontement et se sont repliées sur de nouvelles positions défensives.
Il a rappelé qu'un cessez-le-feu avait été imposé et indiqué que plusieurs groupes armés avaient opéré un recul, créant une zone de séparation entre les différentes forces présentes dans la partie sud du Nord-Kivu.
Milady était comme un bon général, qui prévoit tout ensemble la victoire et la défaite, et qui est tout près, selon les chances de la bataille, à marcher en avant ou à battre en retraite.