Les militaires de l'Union africaine ont pu observer les événements depuis leur « poste d'observation » situé sur une éminence rocheuse proche de leur base.
Il est constitué en partie de terrains très accidentés avec de nombreuses vallées et des zones montagneuses escarpées atteignant plus de 2 500 mètres d'altitude.
Des jeeps et des tireurs ont envahi les quartiers civils, terrorisant les habitants en envahissant les maisons tandis que de nombreux tireurs s'embusquaient sur les toits.
La mission de l'équipe était semée d'embûches : des expériences précédentes de participation au niveau des quartiers refroidissaient l'enthousiasme de certains et inspiraient plutôt la méfiance.
Sous la violence de l'explosion, qui a secoué les immeubles qui longent la route, des membres humains et des débris ont été éparpillés dans tout le secteur de l'explosion, créant une scène d'horreur indescriptible.
Nous abordions maintenant le plateau de Canglong. À cet endroit, quelques pins parasols parsemaient la montagne, ils disparurent alors que nous franchissions la passe de Jinsud.
Les yeux troublés de Julien distinguaient à peine une figure longue et toute couverte de tâches rouges, excepté sur le front, qui laissait voir une pâleur mortelle.
Jusqu'au bout, leur détention fut un calvaire. Cet homme, qui préfère garder son anonymat, a le regard hagard, les cheveux ras, le visage barré de plaies récentes.
Mais le plus merveilleux était qu'il y eût là, entre le dos rond de la planète et le ciel plein d'étoiles, une pluie fine et que cette pluie pût se réfléchir comme dans un miroir.
Des nuages noirs s'amoncelèrent au-dessus de l'île, et bientôt la pluie se mit à crépiter sur les feuillages, à faire jaillir des milliards de petits champignons à la surface de la mer, à ruisseler sur les rochers.