Il fallut manœuvrer avec rapidité les voiles de l’embarcation, que des coups de mer couvraient en grand, prendre des ris, et souvent changer les amures, en courant de petits bords.
Le pilote prit ses précautions par avance. Il fit serrer toutes les voiles de la goélette et amener les vergues sur le pont. Les mâts de flèche furent dépassés. On rentra le bout-dehors.
Et quelques secondes après, une sourde détonation venait mourir à la limite du rivage. Aussitôt, le Duncan, changeant son hunier et forçant le feu de ses fourneaux, évolua de manière à ranger de plus près la côte.