Il faut veiller à ce que la lutte contre le terrorisme évite de prendre pour cible certaines religions et certaines cultures sous prétexte qu'elles sont différentes.
Les « dissidents » ont accepté de laisser partir tous les enfants, à condition qu'ils soient inclus dans le processus officiel de démobilisation, de réintégration et de réhabilitation.
On ne devrait pas utiliser la politique comme prétexte pour s'ingérer dans la vie privée d'une société afin d'imposer des idées qui excluent celles qui sont différentes.
Le terrorisme n'a rien à voir avec la religion, la culture ou la civilisation; au contraire, il essaie de susciter l'intolérance entre les cultures et les sociétés.
M. Gasperoni (Saint-Marin) dit que les enfants sont un atout précieux qui incarne l'espoir d'un monde meilleur dans lequel la solidarité internationale triomphera de toutes les formes d'exploitation et d'intolérance.
De tels actes de terrorisme résultent d'une idéologie radicale qui ne tolère aucune opposition et justifie le meurtre d'innocents par le fait qu'il constitue le meilleur moyen d'atteindre ses objectifs.
La paix, la stabilité et la sécurité ne pourront être obtenues que par la tolérance, l'acceptation et la réalisation du fait que nos intérêts communs dépassent de loin nos divergences.
Cela souligne et renforce notre conviction que les enfants ont le droit de vivre à l'abri du racisme, de la xénophobie, de l'intolérance et de toutes les formes de discrimination.
Nous devons également oeuvrer à l'élimination de la discrimination ethnique et raciale, de l'intolérance religieuse et de la xénophobie qui menacent de saper tout progrès - qu'il soit politique, économique ou social.
L'intolérance à l'égard de l'opposition politique et des opinions divergentes est répandue, ce qui alimente d'interminables troubles civils et conflits sociaux internes, qui sont à leur tour source d'anarchie et d'instabilité.