Singapour continue de désapprouver vivement le système de pilotage obligatoire de l'Australie, que nous considérons comme contrevenant à la Convention.
Ces requérants fournissaient un large éventail de services, notamment de pilotage et d'accostage de navires et de manutention et de stockage des cargaisons.
La résolution pertinente de l'OMI, que l'Australie a citée précédemment comme fondement de l'approbation de son système de pilotage, avait simplement valeur de recommandation.
Singapour a également expliqué que ce système de pilotage obligatoire dans le détroit de Torres n'a pas été approuvé par l'Organisation maritime internationale (OMI).
La communauté internationale doit s'unir pour faire en sorte de remédier à la mise en œuvre du pilotage obligatoire dans les détroits utilisés pour la navigation internationale.
Il y a toutefois eu des hésitations sur le point de savoir si le projet d'article 14 pouvait être interprété comme couvrant l'erreur du pilote de cette façon.
Ce n'est un secret pour personne que Singapour, tout comme de nombreuses autres délégations, conteste l'application unilatérale du système de pilotage obligatoire dans le détroit de Torres.
Au contraire, ce système favorise les passages de ce type en veillant à ce que le détroit reste ouvert, grâce à une diminution considérable des risques d'échouage.
De ce fait, tous les navires transitant par le détroit sont tenus d'accepter un pilote à bord; un pilote n'est pas simplement une condition requise pour entrer dans les ports australiens.
L'Australie persiste à soutenir que le système de pilotage obligatoire ne contrevient pas à la Convention, car celle-ci ne l'interdit pas explicitement en tant que moyen d'accroître la sécurité de la navigation.