Il faut cependant accélérer d'urgence l'opération pour éviter tout retour à la violence, les Zaraguinas ayant averti « que leur patience avait des limites ».
Mais il peut arriver que des délinquants, par des circuits informels (grand banditisme, armes de fabrication artisanale, coupeurs de route) soient en possession d'armes à feu.
Mais il peut arriver que des délinquants, par des circuits informels (grand banditisme, armes de fabrication locale, coupeurs de route) soient en possession d'armes à feu.
À Bangui même, des actes de banditisme armé (braquages, vols) ont été enregistrés à plusieurs reprises, illustrant ainsi la situation de prolifération des armes illégalement détenues.
Néanmoins, il peut arriver que des délinquants, par des circuits informels (grand banditisme, armes de fabrication locale, coupeurs de route, frontières) soient en possession d'armes à feu.
Un certain nombre de cas de banditisme et d'attaques par des bandits de grand chemin ont été signalés, en particulier dans les zones où les Taliban bénéficiaient d'un soutien.
Elles relèvent pour la plupart du banditisme économique et visent en priorité les populations rurales d'éleveurs, du fait de leur cheptel, et les transporteurs commerciaux ou les collecteurs de diamants.
Cette disponibilité entretient les conflits, la criminalité urbaine et rurale, notamment le phénomène de coupeurs de routes et constitue une menace sérieuse pour la sécurité des populations de l'Afrique centrale.
D'une manière globale, il apparaît que la prolifération des armes est surtout manifeste dans les grands centres urbains et sur les pistes rurales à travers le phénomène des « coupeurs de routes ».
Les discussions sur le cantonnement et l'éventuel rapatriement de certains Zaraguinas qui ont déjà accepté de mettre un terme à leurs activités seraient en cours avec l'ambassade du Tchad à Bangui.
On a vu reparaître les barrages routiers et les postes de contrôle, le banditisme et la violence en dépit des efforts déployés par le Gouvernement pour assurer la sécurité dans la capitale.
Ce banditisme qui n'épargne ni les campagnes, ni les villes encore moins les routes, se manifeste sous plusieurs formes : enlèvement des véhicules, vols à main armée, braquages des usagers de la route.
Si les actes généralisés de banditisme perpétrés par les Zaraguinas ont continué dans plusieurs régions, ils sont beaucoup plus fréquents dans les localités proches des sites miniers et les zones d'élevage du pays.
Cependant, des dispositions existent dans le Code pénal qui permettent d'assurer la répression d'un phénomène tel que celui des « coupeurs de routes » et autres infractions relatives au terrorisme. Ainsi en est-il de
Cependant, une certaine insécurité (actes de braquage et tirs sporadiques nocturnes à Bangui, activités des coupeurs de route à l'intérieur) règne toujours dans le pays, du fait principalement de la prolifération des armes légères.
Les « coupeurs de route » ou « Zaraguinas » se sont signalés par divers actes criminels, souvent meurtriers : attaques de voyageurs, de convois militaires, d'éleveurs, pillages de sites de réfugiés ou de villages.
L'objectif est d'aider les éléments des forces armées nationales à combattre plus efficacement « les coupeurs de routes », les groupes de bandits ou les bandes armées qui opèrent dans ces régions et au-delà des frontières centrafricaines.
Dozier est un criminel expérimenté, il a tué, braqué, détroussé à de nombreuses reprises et se terre dans la nature avec succès depuis des mois pour échapper aux poursuites.