De nombreux pays ont laissé leurs taux de change s'apprécier au lieu de recourir uniquement à des relèvements des taux d'intérêt pour calmer l'économie.
Le Conseil de la Réserve fédérale a relevé les taux d'intérêt pour juguler les pressions inflationnistes, créant ainsi les conditions d'une croissance économique soutenue.
Une fois ces objectifs atteints, plusieurs banques centrales ont prudemment augmenté les taux d'intérêt pour éviter tout écart important avec les taux du marché international.
Ainsi, tenter de réduire la demande intérieure en relevant les taux d'intérêt pourrait même donner lieu à des flux encore plus massifs de capitaux spéculatifs et vice-versa.
À l'inverse, il est difficile d'augmenter les taux d'intérêt lors d'un emballement causé par des afflux massifs de capitaux, car cela aurait pour effet d'en attirer encore plus.
Les taux d'intérêt doivent être relevés pour enrayer la fuite des fonds et pour défendre le taux de change, avec un effet procyclique sur l'économie nationale réelle.
Il était important d'atténuer progressivement les déséquilibres mondiaux pour réduire les risques de brusques augmentations des taux d'intérêts et d'une volatilité accrue des taux de change.
Au cours des troisième et quatrième trimestres, la Banque du Canada a relevé par deux fois les taux d'intérêt afin d'éviter que l'inflation ne dépasse l'objectif des 2 %.
Au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, les taux d'intérêt ont été relevés pour contenir une demande intérieure très forte et la hausse du prix des logements.
En même temps, les frais d'emprunt augmentent souvent puisque les taux d'intérêt intérieurs doivent être relevés pour maintenir les taux de change et conserver la confiance des marchés financiers.
La Banque centrale chinoise a annoncé mercredi qu'elle allait élever à partir de jeudi, le taux de référence pour les prêts et les emprunts d'un an de 25 points de base.
La persistance des déficits budgétaires et le resserrement de la politique monétaire face à l'augmentation des entrées de capitaux ont poussé vers le haut les taux et alourdi la charge d'intérêts.
Pour assumer ces dettes dont le Syndicat de l'eau du Dunkerquois a hérité, il a fallu une augmentation tarifaire à due proportion pour atteindre cet équilibre budgétaire.
Comme d'autres, il pense que la Banque d'Angleterre aurait dû renoncer plus tôt à sa politique accommodante et remonter ses taux d'intérêts quand l'économie du Royaume-Uni était plus forte et moins plombée par l'inflation.
« On va être très déçu si on espère qu'une [hausse des taux] va résoudre la congestion [de la logistique], l'inflation du gaz ou ce genre de choses » , estime Ludovic Subran, chef économiste d'Allianz.