Selon l'Office, l'incapacité de l'État à contrôler ses propres frontières permet aux trafiquants de mener plus facilement leurs opérations sans être repérés.
Nous espérons que l'adoption par consensus de ce nouvel instrument juridique incitera d'autres États à ratifier la Convention et, par la même occasion, le Protocole facultatif.
Autre problème plus inquiétant: des services de police corrompus risquent de faciliter les actes de terrorisme, ce qui est très dommageable pour l'humanité tout entière.
Il faudra cependant que les chefs des milices concernées soient convaincus que la réduction de leurs forces ne créera pas une occasion favorable pour leurs rivaux.
Sans ces deux éléments, la confiance dans le processus de paix et l'administration de transition faiblira, ouvrant la voie aux Taliban et aux autres forces antigouvernementales.
D'où le risque que de nombreux États, pour ne pas dire tous les États, renoncent à leurs engagements, léguant ainsi aux générations futures un avenir des plus sombres.
Dans une certaine mesure cela peut déterminer s'ils seront disposés à satisfaire les besoins des populations dans les zones où ils opèrent, et, ainsi, leur acceptation des activités humanitaires.
Dans la mesure où la disponibilité d'armes légères facilite les violations de ces principes clefs, la communauté internationale a le devoir de lutter activement contre les flux de telles armes.
En ménageant la possibilité pour le tribunal arbitral de prononcer des mesures non contradictoirement, on ouvrait, a-t-on dit, la porte à des pratiques dilatoires et inéquitables qui devaient être évitées.
Les exécutions extrajudiciaires auraient été dans bien des cas facilitées par les omissions de membres des forces armées qui sont tenus par la loi de protéger et de défendre les victimes.