La notion de liberté individuelle évolue au cours de l'existence puisque la mobilité et les capacités intellectuelles diminuent de façon quasi inéluctable avec l'âge.
Pour renforcer l'indépendance des personnes âgées, il faut les faire bénéficier d'un logement et d'un cadre de vie leur permettant de bien vieillir chez elles.
Cette activité est particulièrement importante car les femmes ont une espérance de vie plus longue que les hommes et dépendent de leur pension pour leur vieillesse.
De nombreuses personnes âgées vieillissent dans la sécurité et la dignité et se donnent les moyens de participer à la vie de leurs familles et de leurs communautés.
Compte tenu de leur longévité supérieure, les femmes ont beaucoup plus tendance à être seules vers la fin de leur vie, ce qui les expose à un risque plus élevé.
La population vieillissante, en Afrique, est sans doute mieux éduquée que les générations précédentes mais rien ne garantit qu'elle aura une vie plus prospère, ni qu'elle sera en meilleure santé.
Les femmes vivent en moyenne 4,8 années de plus que les hommes et elles risquent donc plus que les hommes de souffrir de problèmes de santé courants chez les personnes âgées.
La maltraitance en fin de vie peut être liée à l'impossibilité d'obtenir les moyens économiques de parvenir à un âge avancé en préservant sa dignité et au manque de possibilités d'y parvenir.