La proposition africaine d'un élargissement équitable de la composition de cet organe constitue une quête fondamentale, à laquelle ne sauraient se substituer de simples palliatifs.
Cette politique du rafistolage coûte des vies et, en fin de compte, coûte très cher à la communauté internationale en termes moraux et en termes financiers.
Ma délégation considère qu'aider les pays en développement en augmentant l'aide publique au développement (APD) est fondamental, mais que ce n'est toutefois qu'un palliatif et non un remède.
Notre réponse à la crise alimentaire a suivi le schéma habituel : convocation de conférences et de réunions et adoption de plans qui ne font que soigner les symptômes.
Bien que le Secrétaire général ait proposé des mesures en vue de rétablir l'équilibre entre les mandats assignés à l'Organisation et les ressources, il ne s'agit que de palliatifs.
Aucun palliatif ne fera l'affaire : il faut éliminer le problème à sa racine même et appliquer les résolutions adoptées par la communauté international dans l'intérêt de la paix.
Dans la plupart des cas, l'utilisation de la force armée contre les auteurs d'actes de terrorisme en guise de représailles ne réussit à supprimer que les symptômes, pas le mal lui-même.
Mais en même temps, on ne peut pas se contenter de simples mesures palliatives au lieu de promouvoir le développement, en s'attaquant seulement aux symptômes et en négligeant les causes profondes.
Le problème des mécanismes régionaux est que s'ils ne sont pas correctement gérés ou s'ils adoptent une approche peu équilibrée, ils risquent de s'attaquer aux symptômes plutôt qu'aux causes des conflits.