Plus de 100 000 réfugiés reçoivent du pétrole tous les mois, en même temps que leurs rations alimentaires, ce qui réduit les pressions que subissent les forêts.
Le kérosène, qui n'est généralement pas taxé, a d'excellentes propriétés combustibles et il est aisé de s'en procurer pour faire la cuisine ou se chauffer.
Le réseau d'électricité se développe peu à peu dans les zones rurales, mais de nombreux ménages dépendent encore du bois ou de kérosène comme combustibles.
En collaboration avec la Fondation luthérienne mondiale, le HCR expérimente également l'utilisation de briquettes, du biogaz et de l'énergie solaire comme complément du pétrole, qui est coûteux.
Ainsi, le gazole est largement subventionné dans la région, sans avantage direct pour les pauvres, que le gaz de pétrole liquéfié ou le kérosène concernent davantage.
Il n'y avait pas de kérosène pour les pauvres, car les modestes quantités mises à la disposition du public étaient achetées par les ménages de la classe moyenne.
D'autre part, les gouvernements qui choisissent de continuer à subventionner les combustibles fossiles comme le kérosène ou l'essence voient leur charge budgétaire alourdie par le renchérissement du pétrole.
L'Indonésie a exécuté des programmes visant à remplacer le kérosène par le gaz et l'électricité et à rendre obligatoires les études d'impact sur l'environnement des projets de production d'électricité.