2.D'un point de vue biogéochimique, il faut pour cela étudier le parcours de l'azote ajouté et veiller à ce que les fuites d'azote de l'agroécosystème, notamment vers les nappes phréatiques, soient réduites au minimum.
3.Toutefois, les modèles biogéochimiques indiquent que la fertilisation au fer, même à une échelle massive, ne pourrait avoir qu'un effet modeste sur la teneur en CO2 de l'atmosphère (réduction de 17 % ou moins) et que ce CO2 reviendrait dans l'atmosphère en quelques décennies.
4.Par ailleurs, il est clair que ces programmes doivent être accompagnés d'enquêtes complémentaires axées sur les processus et visant à établir de façon plus approfondie les relations de cause à effet entre les facteurs de stress et les réactions tant des forêts que des processus biogéochimiques qui conditionnent leur existence.
5.Des découvertes récentes illustrent la contribution fondamentale du milieu microbien à la compréhension des cycles biologiques et biogéochimiques dans les océans : on a constaté que de nouveaux groupes de picoplancton comme le prochlorococcus et le synechococcus jouent un rôle important dans le renouvellement de la biomasse; un ensemble de microbes responsable de l'oxydation anaérobique du méthane a permis de comprendre partiellement comment le méthane provenant des sédiments situés le long de la marge continentale contribue au cycle du méthane et à la régulation de l'effet de serre92.