Cette dernière campagne militaire israélienne s'est distinguée par l'emploi de cartouches de guerre et d'artillerie lourde contre la population civile des territoires occupés.
D'après eux, sur 5 085 attaques de colonies israéliennes, il y avait eu environ 1 400 cas d'emploi d'armes à feu, notamment d'armes automatiques, ou de bombes incendiaires.
Il invita même des journalistes à visiter sa soi-disant «cache d'armes», ses «armes à balles réelles», en fait des accessoires utilisés dans son dernier film policier.
Les forces d'occupation israéliennes continuent d'utiliser des balles réelles et des armes lourdes contre des civils palestiniens, y compris des enfants, faisant ainsi de nouvelles victimes.
D'après eux, sur 5 085 attaques de colonies israéliennes, il y avait eu environ 1 400 cas d'emploi d'armes à feu, notamment d'armes automatiques, ou de bombes incendiaires.
Des juristes avaient indiqué à Ha'aretz que, jusqu'à présent, les instructions relatives à l'utilisation de balles réelles dans les situations présentant un danger pour la vie étaient très générales.
Ces incidents montrent que les instructions données aux forces armées israéliennes qui ont pénétré à Gaza ne fixaient qu'un faible seuil à l'utilisation d'un feu mortel contre la population civile.
Ces affirmations sont vigoureusement réfutées par les FDI qui prétendent n'avoir utilisé des balles recouvertes de caoutchouc et des balles réelles que dans des cas où leur vie était en danger.
Les officiers ont expliqué que, d'après leurs règles d'engagement, si les assaillants utilisaient des munitions réelles, ils pouvaient être abattus par les soldats et par les tireurs d'élite déployés à cette fin.
La délégation palestinienne estime que la restauration de la paix et de la tranquillité n'est guère facilitée par l'emploi d'armes de guerre contre la population civile, qui cause chaque jour des morts d'homme.
Cette décision facilitait l'utilisation de balles réelles, en riposte à des jets de pierres, alors qu'avant la récente éruption de violence, ils n'étaient autorisés à ouvrir le feu que dans des cas extrêmes.
Je me félicite que les dirigeants de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) aient également décidé de faire savoir à ceux qui ont pris le pouvoir par les armes qu'ils ne sont pas les bienvenus.
Elle partage aussi les préoccupations des ONG concernant la transgression par les FDI de leur propre règlement qui définit les conditions dans lesquelles l'utilisation de balles réelles est autorisée dans des situations de ce genre.
De plus, les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne et les groupes paramilitaires comme le Tanzim du Fatah ont pris la tête de ces émeutes, y compris en utilisant des balles réelles contre les Israéliens.