Ils ont toujours constitué une petite communauté d'environ 500 familles, vivant surtout en colonies dans la zone montagneuse du centre, dans des cabanes dépourvues de tout confort.
Les profits tirés du café reposent sur l'exploitation de la main-d'œuvre bon marché fournie par des autochtones logés dans des dortoirs, privés d'intimité, ne disposant ni d'eau potable ni d'installations sanitaires.
Le soir, elle rentre à son taudis, le long des trottoirs blancs de gelée, grelottante sous son mince châle noire, maigre et furtive, avec cette hâte peureuse des pauvres bêtes abandonnées.