Les femmes sont victimes de pratiques discriminatoires, qui peuvent aller jusqu'à leur incarcération pour non-remboursement de la dot en cas de divorce ou de séparation.
Le droit écrit dispose souvent que la dot n'est plus nécessaire pour rendre un mariage légal et prévoit la division des biens matrimoniaux en cas de divorce.
Cependant, cette pratique indique aussi clairement qu'une fois payé le barlake, le mariage, plus qu'une union entre un homme et une femme, devient un regroupement de familles décisif.
Le droit coutumier prévoit des pratiques discriminatoires telles que la polygamie, le mariage précoce, l'héritage de la femme et l'achat de la mariée dans les communautés tant matrilinéaires que patrilinéaires.
Le femicide se produit dans de nombreux contextes : violences conjugales, conflits armés, harcèlement sur le lieu de travail, différends liés à la dote et protection de «l'honneur» de la famille.
Mais le lobolo est l'une des principales causes de discrimination au sein du mariage, car certains maris prétendent avoir un plein droit de garde sur leur épouse puisqu'ils ont payé le lobolo pour elle.
Le Service de la condition féminine veillera à ce que Sistas Toktok, page hebdomadaire du quotidien local consacrée aux femmes, fasse souvent mention de l'abolition de la pratique du prix de la mariée.