Leurs affaires ont posées au bord de la route, ils nous disent se rendre à pîed dans un village que l’on n’aperçoit pas et vont porter leurs nombreux sacs.
Des têtes nues s’échevelaient au grand air, on n’entendait que le claquement des sabots, pareil à un galop de bétail lâché, emporté dans la sonnerie sauvage de Jeanlin.
Nous ne savions ni où nous étions, ni vers quelle terre nous avions été poussés, ni si c'était une île ou un continent, ni si elle était habitée ou inhabitée.
– Là, répondit Keira, le jour où l'on aura retourné tous les déserts du monde, fouillé toutes les jungles imaginables et exploré les profondeurs des océans, je pourrai peut-être répondre à ta question.