Dans de nombreux pays développés, il semble que les pouvoirs publics revoient fondamentalement leurs politiques en matière d'agriculture et d'élevage intensifs.
Accroître la production vivrière des terres existantes : voilà le défi à relever; aussi est-il d'autant plus nécessaire de favoriser l'agriculture intensive.
Cette situation tient aussi à la poursuite de la croissance de la population, à l'urbanisation, à l'industrialisation et à l'intensification des cultures.
Les variations de la marge intensive sont le reflet des modifications de la valeur des exportations de produits qui font déjà l'objet d'échanges commerciaux.
De surcroît, le renchérissement des fournitures à forte intensité énergétique telles que les engrais se traduit par une baisse de leur consommation et une moindre productivité.
Tout en se concentrant sur les petits exploitants, la stratégie encourage aussi l'essor à la fois de l'agriculture mécanisée extensive et de l'agriculture commerciale intensive.
Les activités rurales à forte intensité de main-d'œuvre devraient également figurer dans ces secteurs, étant donné que la majorité des pauvres vivent en milieu rural.
Ces aides en faveur de l'agriculture intensive représentent 10 milliards d'euros par an, contre seulement 1,5 milliard pour une agriculture plus favorable à la planète.