En second lieu, le resserrement monétaire que connaissent actuellement les grands pays développés risque d'aggraver la situation financière extérieure des pays en développement.
En même temps, les gouvernements suivent de préférence des politiques budgétaires et monétaires plus rigoureuses, et laissent parfois leur monnaie s'apprécier pour éviter l'accélération de l'inflation, même au prix d'une croissance moins forte.
Ainsi, à part quelques rares exceptions, les pays de la région ont appliqué une politique monétaire fondée sur des mesures de contraction, essentiellement en vue de juguler les pressions sur les marchés de change.
Les plans de sauvetage officiels associés à des politiques préconisées pour rétablir la confiance, y compris un resserrement budgétaire et monétaire, n'ont pas permis d'empêcher les départs de capitaux et l'effondrement des monnaies.
Parmi ces rares pays, certains ont pu adopter soit une politique budgétaire stimulant l'activité allant de pair avec une politique monétaire restrictive, soit une politique de desserrement monétaire accompagnée de mesures d'austérité budgétaire.