Jean-Bart tout à coup hissa le foc, dont le triangle, plein de vent, semblait une aile, puis gagnant l’arrière en deux enjambées il dénoua le tapecul amarré contre son mât.
Cependant le Duncan, sous son tourmentin, portait à la côte avec une vitesse effrayante. Bientôt il ne fut plus qu’à deux milles des accores du banc. Les vapeurs cachaient à chaque instant la terre.
Voyez-vous, si vous m’en croyez, nous construirons un bon bateau d’une vingtaine de tonneaux, et vous me laisserez découper dans cette toile une misaine et un foc. Quant au reste, il servira à nous habiller !
Le Duncan avait deux mâts : un mât de misaine avec misaine, goëlette-misaine, petit hunier et petit perroquet ; un grand mât portant brigantine et flèche ; de plus, une trinquette, un grand foc, un petit foc et des voiles d’étai.