2.Dans ces lisières, des populations, des espèces, des communautés et des types de forêt rares se trouvent à la limite de leur extension géographique et souvent de leurs possibilités d'adaptation écophysiologique.
3.Ceci dit, il importe toujours que la communauté scientifique et technique apporte son concours à l'identification des types de forêt et des espèces menacées, ainsi qu'à l'étude des impacts respectifs des différentes pratiques forestières.
4.Il convient également d'examiner la question de savoir comment utiliser au mieux les nouvelles connaissances en foresterie de plantation et comment les appliquer à la création d'environnements forestiers susceptibles de servir de culture de protection dans le cadre de la restauration écologique de forêts naturelles et d'espèces indigènes capables de se régénérer spontanément.
5.Mais pour appliquer ces nouvelles connaissances en foresterie de plantation, il faut s'attaquer à la difficile tâche qui consiste à mettre au point des protocoles de restauration visant à reconstituer des forêts naturelles et des espèces spontanées, et ceci en vue de favoriser des types de couverture forestière autonomes (comme, par exemple, les forêts arrivées au stade de la fin de succession) capables de satisfaire aux besoins actuels et futurs.