À notre arrivée, des enfants en vêtements élimés insistent bruyamment pour qu'on les prenne en photo devant l'église du XVIe siècle que les Azéris utilisaient comme étable.
Puis la procession hurlante et déguenillée se mit en marche pour faire, selon l'usage, la tournée intérieure des galeries du Palais, avant la promenade des rues et des carrefours.
Ni les verrues qui ornaient ce visage martial, ni le teint de brique, ni les bras nerveux, ni les haillons de la Nanon n’épouvantèrent le tonnelier, qui se trouvait encore dans l’âge où le cœur tressaille.