Parallèlement, le Ministère vient de faire appel aux services d'un médecin légiste pour que des autopsies soient pratiquées dans les affaires criminelles.
L'autopsie aurait montré qu'il serait décédé d'une hémorragie cérébrale provoquée par des coups répétés à la tête portés au moyen d'instruments pointus.
Dans le cas des combats de Gutiérrez (Cundinamarca), l'autopsie des corps des soldats tués indique que plusieurs d'entre eux ont été abattus à bout portant.
À titre d'exemple, sur 5 330 personnes admises dans ses morgues dont 880 victimes de mort violente, l'IML n'a effectué que 160 autopsies, soit 18 % du total.
Les autorités auraient déclaré qu'il était mort des suites d'une dysenterie et du choléra, alors qu'on n'a pas connaissance du fait qu'une autopsie avait été pratiquée.
L'auteur affirme pour sa part qu'en fait il avait demandé une autopsie lorsqu'il avait reconnu le corps de sa femme mais que sa demande avait été rejetée.
À l'heure où ce rapport a été rédigé, le médecin légiste de l'État a procédé à 50 autopsies à la morgue du Centre hospitalier universitaire de Treichville.
Selon lui, les enquêteurs du Département provisoire des affaires intérieures de Staropromyslovsky ont quitté les lieux du crime sans lui parler d'autopsie, même après qu'il en eut demandé une.
Une troisième autopsie doit être réalisée, cette fois à la demande du ministère de la justice qui parle des " circonstances exceptionnelles" entourant cette affaire.
Moi, peur ? répliqua-t-il en haussant les épaules. Ah bien, oui ! J’en ai vu d’autres à l’Hôtel-Dieu, quand j’étudiais la pharmacie ! Nous faisions du punch dans l’amphithéâtre aux dissections !
Le même jour, le Président de la Commission d'enquête officielle palestinienne sur la mort d'Arafat, Tawfiq Tiraoui, a déclaré que la Palestine n'avait pas encore reçu le résultat français de l'autopsie de la dépouille d'Arafat.
Et pour se procurer de cadavres, les anatomistes se tournent vers le secteur… on va dire pas très officiel… Voilà comment petit à petit, à partir des années 1750, se met en place tout une économie clandestine.
L'anatomiste qui avait acheté les cadavres, Robert Knox, s'en est tiré sans être inquiété le moins du monde sur le plan judiciaire, même s'il a dû quitter la ville pour ne pas se faire écharper par les habitants d'Édimbourg.