Le développement durable est en lui-même un concept intergénérationnel, étant donné que chaque génération hérite des précédentes et lègue aux suivantes.
Il faut également inclure dans cet effort toutes les populations du monde, comme l'envisageaient nos pères fondateurs et comme le consacre le principe d'universalité.
Ces objectifs ont été énoncés dans la Charte des Nations Unies par nos prédécesseurs, mais comme nous pouvons le constater, ils conservent toute leur actualité.
Nous continuons de croire, comme nos ancêtres, que ce qui ce qui fait l'unité des Américains, c'est une foi partagée dans les principes consacrés par notre Constitution.
Nous n'ignorons pas le respect avec lequel l'espace et les corps célestes ont été traités par nos ancêtres, ainsi que par les générations qui se sont succédé.
À l'heure de la mondialisation, peuples, religions et cultures interagissent et s'influencent les uns les autres d'une manière inconcevable pour nos prédécesseurs, mais cruciale pour nos successeurs.
Nous le devons à nos ancêtres qui ont connu les affres de la servitude, de la torture et, bien souvent, de la mort dans les mains de leurs persécuteurs.
Ils considèrent qu'une génération a, à l'égard de la terre, une responsabilité liée à l'esprit de ses ancêtres et aux attentes de ses descendants, sans parler de ses propres besoins.
Traditionnellement, dans les pays du Forum des îles du Pacifique, nos enfants sont éduqués par leurs aînés, et sont élevés dans le respect des moeurs et coutumes de leurs communautés.
Voici quatre-vingt-sept ans que nos pères ont apporté sur ce continent une nouvelle nation, conçue dans la liberté et fondée sur la proposition que tous les hommes ont été créés égaux.
La dame avait poussé un cri étouffé: sous le portrait d'Octave Blévigne, « fils du précédent » , une main pieuse avait tracé ces mots: «Mort à Polytechnique en 1904.» — II est mort!