Dorénavant toutes les conditions sont réunies pour permettre aux Tchadiens de s'exprimer librement, privilégiant ainsi le dialogue plutôt que le langage des armes.
Or, deux tiers des ex-combattants sont en chômage et sont donc tentés de reprendre les armes, leurs perspectives socioéconomiques à long terme étant bouchées.
Faute d'emplois de substitution, ou d'un vaste programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, le risque existe que ces ex-combattants reprennent les armes.
Cela est particulièrement important, alors que nous avons appris que les rebelles auraient reçu des fonds qui leur permettraient de prendre les armes contre le Gouvernement.
Cet appel aux armes est-il compatible avec le souhait exprimé par le dirigeant palestinien de parvenir à un règlement pacifique du conflit entre nos deux peuples?
Le rapport indique également que pour prévenir les conflits, nous devons comprendre leurs origines et nous efforcer de transformer la violence en une option moins acceptable.
Ce dialogue doit être le plus inclusif possible et englober ceux qui ont pris les armes, à l'exception naturellement des quelques extrémistes qui ont un agenda international.
Depuis la réforme « Armée XXI » et la révision d'ordonnances et de directives qui en a résulté, les femmes ont maintenant accès à tous les types d'armes.
Cependant le rappel battait, les gardes nationaux s’habillaient et s’armaient en hâte, les légions sortaient des mairies, les régiments sortaient des casernes.