Mrs.Aouda remercia ses sauveurs avec effusion, par ses larmes plus que par ses paroles.Ses beaux yeux, mieux que ses lèvres, furent les interprètes de sa reconnaissance.
En ce moment, madame Bonacieux reprenait ses sens. Elle ouvrit les yeux, regarda avec terreur autour d’elle, vit que l’appartement était vide, et qu’elle était seule avec son libérateur.
On chercha partout son libérateur, mais son libérateur ne reparut point ; on le demanda à tout le monde, mais personne ne l’avait vu. Quant à Carmela, elle était si troublée qu’elle ne l’avait point reconnu.
Permettez-moi, mon cher, lui dit-il, de vous présenter M. le capitaine de spahis Maximilien Morrel, mon ami, et de plus mon sauveur. Au reste, l’homme se présente assez bien par lui même. Saluez mon héros, vicomte.