L'Acte constitutif de l'Union africaine souligne l'importance du règlement pacifique des différends et de la prévention avant que des conflits éclatent.
Le passage à une culture de prévention, que propose le Secrétaire général, s'inspire même de la sagesse populaire; on dit en effet qu'il vaut mieux prévenir que guérir.
Le degré de préparation et la prévention sont absolument vitaux, les responsabilités en matière de sécurité devant être clairement délimitées et le personnel chargé de la sécurité devant être suffisant.
L'action préemptive comporte la notion d'imminence et donc les mesures prises pour écarter d'avance une menace peuvent et doivent être justifiées par des faits convaincants, manifestes aux yeux de tous.
Au lieu d'attendre que des actes d'intolérance ou de discrimination fondés sur la religion ou les convictions aient été commis, il serait bon que les États élaborent des stratégies préventives.
En réponse aux observations du Bangladesh, l'orateur dit qu'aider les cadres à mieux gérer leurs programmes, de façon à prévenir les problèmes, est un aspect de la mission du BSCI.
La crise financière et les ressources limitées doivent nous pousser à nous concentrer avant tout sur la prévention et le règlement des conflits, pas à amoindrir le maintien de la paix.