Les États insulaires ne sont pas simplement vulnérables aux effets des changements climatiques. Pour beaucoup d'entre eux, c'est la question transcendante - la vie ou la mort.
Pour ces derniers, il s'agit d'améliorer les moyens de l'Organisation; pour les pauvres et ceux qui sont réduits à l'impuissance, il s'agit littéralement d'une question de vie ou de mort.
Pour de nombreux petits États insulaires, l'élévation du niveau des mers et les répercussions des changements climatiques sont des questions qui touchent à la sécurité et menacent leur survie même.
Pour les Etats fédérés de Micronésie et Maurice, les changements climatiques sont un problème existentiel et parvenir à les atténuer à l'aide de mesures rapides est une question de survie.
Pour nous en Afrique, il est tout à fait inacceptable qu'aucun pays d'Afrique ne soit membre permanent de l'organe qui décide de la vie et de la mort de millions d'Africains.
Pour la Sierra Leone, pays pauvre qui lutte pour se relever d'un des conflits les plus horribles de ces dernières années, ces problèmes sont une question de vie ou de mort.
Il faut mettre en œuvre sur le terrain les résolutions de l'organe principal de l'ONU chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales, surtout lorsque des vies humaines sont en jeu.