Mais à présent que la digue venait de céder, cette solitude accumulée durant des années l'avait englouti comme un ouragan noir, dépassant la frontière de ce qu'il était capable de supporter.
La tante regarda Marius d’un air effaré, parut à peine le reconnaître, ne laissa pas échapper un geste ni une syllabe, et disparut au souffle de son père plus vite qu’un fétu devant l’ouragan.
Il resta creusé ainsi pendant de longues secondes, secoué de frissons et de tremblements convulsifs, comme si sa frêle carcasse pliait sous le vent furieux de la peste et craquait sous les souffles répétés de la fièvre.